FAQ

En quoi consiste votre suivi nutrition ?

Le suivi nutrition débute toujours par un bilan nutritionnel permettant d’analyser l’alimentation du moment et de ce fait déceler
les points perfectibles afin d’optimiser l’alimentation en fonction de son sport et de ses objectifs. Cette analyse débouche
ensuite sur des conseils et des protocoles alimentaires simples adapté à la personne. Tout comme l’entraînement physique,
l’alimentation est personnelle tout en respectant des principes fondamentaux pour l’alimentation des sportifs plus complexe
que celle d’un sédentaire. Ensuite en fonction de l’objectif tel que perte de poids, prise de masse musculaire ou optimisation de
l’entraînement, nous déterminons ensemble un axe de progression en partenariat avec ma nutritionniste.

Comment fonctionnez-vous pour programmer les entraînements ?

J’utilise une application professionnelle qui me permet de transmettre, communiquer et analyser les entraînements. Attention
ce n’est pas l’application qui détermine le travail à faire, ce n’est qu’un outil permettant d’optimiser la planification et la
communication avec le sportif. Chaque personne possède son compte personnel sur lequel apparait son calendrier avec ses
entrainements. Chaque séance validée par le biais de diverses questions génère des courbes dans différents domaine (fatigue,
adaptation, charge de travail, charge perceptive, évolution du niveau de performance, tests…) qui permettent d’affiner et
d’adapter au mieux la programmation.

Faites-vous une analyse des données d’entraînement ?

En fonction des appareils utilisés par le sportif, on peut analyser les données d’entraînement (cardiaques, puissances, volume
horaire et kilométrique, cadence…). Ces données permettent d’analyser si le contenu de la séance a été réalisée en totalité si la
durée des fractions et l’intensité a été respecté, si non pourquoi ? On peut également mettre en place des tests terrain pour
mesurer la progression et faire des comparaisons. Il est donc utile d’être équipé de ce type d’appareil pour mettre en place un
suivi efficace.

Est il préférable de s’entrainer au cardiofréquencemètre ou avec un capteur de puissance ?

Je serai tenté de dire les deux, le cardio étant un outil accessible à plus grand nombre de personne, il sera plus utile pour
contrôler ses zones cardiaques et réguler ses allures dans du travail de basse intensité. Pour ce qui est du capteur de puissance il
va s’adresser à ceux qui veulent vraiment progresser et travailler efficacement dans les zones cardiaques élevées. Le cœur
mettant un certain temps à réagir et atteindre la FC désirée le temps de la fraction sera moins productif alors qu’avec le capteur
de puissance la force exercée sur les pédales est quasi instantanée donc on est dans la zone rapidement et la fraction est
rentabilisée. Il reste la question du prix et cela c’est propre à chacun en fonction de ce que l’on recherche.

Qu’es ce que l’entraînement polarisé ?

Vaste question, outre le phénomène de mode, il n’est pas nouveau. Pour schématiser il existe plusieurs zones cardiaques dans
lesquelles le métabolisme se développe. Chacune d’entre elle a ses spécificités. Le concept est de favoriser un plus grand

pourcentage d’entraînement dans les zones basses et le reste en zone haute de façon à éviter la zone du seuil anaérobie c’est-à-
dire le zone de ventilation difficile ou zone rouge. Cette zone en effet est moins productive en terme de progressivité du

potentiel. Le ratio serait de s’entraîner 80% en basse intensité et 20% en haute intensité sans pour autant délaisser la zone à
allure course qui produit beaucoup de fatigue et fait moins bien progresser. Le tout est de trouver la bonne formule et cela reste
personnel et propre à chaque individu.

Le bilan corporel est-il utilisé uniquement pour le suivi nutrition ?

La Bio-impédance (BIA) est une technologie connue depuis 1940 pour mesurer la composition corporelle de manière non-
invasive et indolore. Elle consiste à mesurer la résistance du corps à un courant électrique alternatif de faible intensité (de

l’ordre du milliampère) et à mesurer l’opposition des tissus au passage de ce courant : l’impédance. Le corps humain étant

composé de différents tissus (eau, protéines, minéraux et graisses) n’ayant pas la même conductivité électrique, la bio-
impédancemétrie permet de mesurer de façon précise la présence de ces différents éléments dans le corps humain.

En pratique, l’analyse de la composition corporelle par bio-impédancemétrie permet d’évaluer la masse maigre, la masse grasse
et la quantité d’eau dans le corps. Ces mesures peuvent être comparées aux normes établies pour chaque type de population
(caucasienne, africaine, asiatique….) et permettent ainsi d’apprécier le bon état nutritionnel de l’individu et de surveiller sa
progression vers une meilleure santé.
Aujourd’hui, la technologie BIA fait une percée significative dans les domaines de la santé, de la nutrition, du sport, de la remise
en forme ainsi qu’auprès du grand public
La Bio-impédancemètrie est l’outil privilégié dans les domaines de la santé et du sport, elle été utilisée pour la préparation des
astronautes, le suivi médico-sportif, les centres de soins, les centres de remise en forme ou les cliniques spécialisées dans le
traitement du surpoids.

L’entrainement à distance est-il efficace ?

De nos jours il est possible de s’entraîner à distance quel que soit l’endroit où l’on se trouve, les technologies actuelles le
permettent. En ce qui me concerne j’utilise des applications qui permettent de transmettre, communiquer, analyser avec le
sportif. La visioconférence permet quant à elle, outre le fait de se voir, de mettre en place des séances dirigées en intérieur et
d’effectuer des tests en direct. L’important est que le sportif soit en communication avec son coach dès qu’il en ressent le besoin
et lors des bilans de fin de cycle afin d’optimiser l’entraînement et l’adapter au mieux. Le facteur majeur de la réussite est
l’interactivité entre le coach et le sportif.